Droit de réponse de Jean-Bernard Pouy (avec oreille de Marin Ledun)

Tata a reçu une lettre au fusquet de JB Pouy, suite à la série de clichés le montrant en train de shooter le crâne déplumé de Marin Ledun (> billet précédent) :

Oreille de Marin Ledun (certifiée) © J-B POUY, coll. part. Pièce n*23 889.

« L’impétrant paparazzo qui m’a immortalisé en pleine action n’a rien compris. Ce ne sont pas les têtes recouvertes d’un aérodrome à mouches, d’une casquette en peu de fesses ou d’un bonnet en peau de locomotive qui m’intéressent. Ce sont les oreilles. En effet, dans la jeune génération des polardeux, je tente de repérer qui serait le nouveau Van Gogh, ça aiderait la critique et ça ferait quelques lignes de plus dans le prochain « Dilipo » de Mesplède, qui est prévu dans 22 ans… Alors, hein… Museau ! Et ce qui précède n’est pas une nouvelle histoire, ni de Tata, ni de Toto, et je vous joins la preuve de cette immarcescible quoique coruscante enquête. Et pan sur le tutu de tata ! »

Droit de réponse au droit de réponse :
Tu peux dire ce que tu veux, Pouy, ta Tata a des preuves de ta calvitophilie : pire que Wikileaks qui révèle les trucs secrets des gouvernements, Tata publiera bientôt ici en exclusivité ta collection de crânes de polardeux et comment certains, terrorisés, ont décidé de se camoufler pour t'échapper.
Car aujourd'hui tu photographies les crânes et, c'est nouveau, donc, les oreilles... Mais demain que va-t-il se passer si on n'agit pas pour contrer tes cauteleuses manies ? Des photos de poils qui dépassent du nez ? Certains, et ils sont nombreux à être concernés, en tremblent déjà...
Le monde est inquiet, Jibé. Inquiet...

Joseph Incardona demande l'asile politique au polar français

Ta Tata bouleversée vient de recevoir cet appel au secours de Joseph Incardona, auteur genevois, passé clandestinement dans une boîte de chocolat (le message, pas l'auteur) * :

"A la suite de l'énième vote xénophobe et helvète (encore cette cassure entre cantons alémaniques et francophones, nous allons finir comme les Belges), je souhaiterais profiter du site de Tata (je sais que ses lecteurs peuvent faire preuve de générosité dans des cas extrêmes comme celui-ci) afin que quelqu'un vienne emporter ma roulotte (voir photo) car :
1) Je demande l'asile politique.

2) Je n'ai pas de 4X4 pour la déplacer. Le Var (je pense notamment au terrain de Laurence Biberfeld), Nogent sur Marne (celui de J.-H. Oppel) ou toute autre surface plane en mesure d'accueillir ma famille sera la bienvenue.
Je te joins également la photo de 3 mains de voleurs aliens coupées et affichées aux passants en guise d'exemple dans le canton de Obwald (Suisse profonde). Les aliens ont été renvoyés sur leur planète ce matin à 7h".

(*) Vous pouvez, vous aussi, envoyer des étrennes à Tata. Pensez-y. D'ailleurs c'est un ordre.

[Fest. Lamballe] L'affaire du clafoutis

Lors d'un déjeuner au festival de Lamballe, une lourde ambiance s'est installée après que Jean-Bernard Pouy qui s'était absenté de sa table un instant pour aller raconter sa devinette sur "M. et Mme Comment ont un fils" se soit aperçu en revenant qu'on avait mordu dans sa part de clafoutis ! Jibé était effondré : "C'est dégueulasse, alors que j'étais venu à Lamballe pour ça ! Que celui qui a mordu se dénonce ! C'est un devoir moral !"

Qui a mordu dans le clafoutis de Pouy ?
L'affaire a ému les convives et fait l'effet d'une trainée de poudre parmi tous ces passionnés par les romans à énigmes, les enquêtes et le collectage d'indices. Certains y voyaient même une idée de roman qui les décalerait enfin des intrigues à l'américaine. Et ce qui devait arriver arriva : le spectre blafard du soupçon s'est étendu sur tout le festival.

Une ambiance délétère
Pascal Dessaint a en un premier temps soupçonné Marc Villard, tout contrit, car réputé pour sa passion immodérée du clafoutis, laquelle lui a fait vivre des aventures échevelées dans sa folle jeunesse (aventures qu'il narre dans un recueil chez l'Atalante : "J'aurais voulu être un clafoutis"). Mais non : Marc Villard en était encore à chipoter sa salade et il n'est pas du genre à mélanger l'ordre de son repas.
Qui alors avait mordu dans le clafoutis ? Les investigations n'ayant rien donné, le festival s'est achevé dans une ambiance pesante, chacun se soupçonnant jusqu'au dimanche soir avant de reprendre le train.

Enfin la réponse
Grâce aux réseaux de Tata Rapporteuse, on a pu récupérer une image et mettre enfin un visage sur le coupable : il s'agissait de Gérard Alle. L'individu, qui assume son acte, s'en justifie : "On en a marre de voir tous ses parisiens venir manger le clafoutis des Bretons. Mon acte est avant tout politique. C'est un premier avertissement : la prochaine fois, je le gobe d'un coup".

[Chauve qui peut 1/3] Scène d'ultraviolence à Lamballe


Lors du dernier festival de Lamballe, les spectateurs effarés ont assisté à une scène d'une rare violence impliquant Jean-Bernard Pouy et Marin Ledun.
Pouy, connu pour ses coupes de cheveux créatives, foisonnantes et floues est depuis quelques années maintenant, -ce n'est plus un secret, atteint de calvitophilie frénétique, syndrome consistant à photographier des crânes chauves pour les collectionner et s'adonner avec les clichés à d'obscures pratiques intimes dans le secret de l'alcôve.
Certains estiment que ce problème de déviance remonterait à loin chez Pouy en lorgnant du côté de son amitié avec Patrick Raynal. D'ailleurs Jibé ne s'en cache guère : "J'ai 12 500 photos de crâne de Raynal depuis toutes ces années. J'ai envie de variété, de jeunesse ; ce n'est pas une infidélité, c'est humain tout simplement... Et depuis quelque temps je vois tellement de chauves ou de chauves en devenir dans le polar français que ça m'affole" (*). On l'avait déjà vu tourner de façon inquiétante il y a quelque temps autour de Philippe Huet... Bref, ça couvait.
Pétage de plomb ? Perte de contrôle ? Toujours est-il que le samedi Pouy s'est jeté sur Marin Ledun pour lui photographier le crâne. La pauvre victime s'est débattue, a fait mine d'accepter pour pouvoir enfin s'enfuir, terriblement choquée.
"Si j'avais encore des cheveux, ils se seraient dressés sur ma tête", a soufflé Marin Ledun. "A un moment, j'ai cédé car il fallait qu'il se calme. J'ai vu ce qu'est la vraie "folie capillaire" dans ses yeux. Mais je ne souhaite cela à personne : imaginez un instant que Pouy vous prenne la tête ! ". Quant à Pouy, il estime "qu'il n'y a pas de quoi faire un plat. De toute façon tout le monde a bien vu qu'il passait et repassait pour m'aguicher. Il l'a cherché".

(*) Ta Tata y reviendra prochainement deux fois car la calvitophilie frénétique de Pouy a des conséquences sur le milieu polar entier qui essaie de réagir.

Après La Lune décroche le jackpot hollywoodien !


Une info de Cousin Cafteur...

Une semaine à peine après la publication des deux derniers romans de Francis Mizio (la 3e édition de "La Santé par les plantes") et Nicolas Jaillet ("Nous, les maîtres du monde"), JJ Reboux a signé un contrat d'adaptation avec un studio américain. Le film devrait s'appeler "Nous les maîtres du monde qui apportons la santé par les plantes".
Auteurs et éditeur devraient tenir des rôles importants dans cette super production bourrée d'effets spéciaux végétatifs.
Rika Zaraï, Edwy Plenel, Jean-Marie Colombani et Eric Fottorino se sont dit intéressés pour figurer au générique. Quant à notre président et son nouveau gouvernement, ils ont d'ores et déjà été écartés du rôle titre après de longues auditions peu convaincantes.
Avis aux amateurs, le casting des bégonias et des ficus débutera début 2011

Tata Rapporteuse et la déontologie

Lors du dernier Festival de Lamballe, un neveu de ta Tata s'est fait tancer par D.O.A. (*) pour avoir publié un jour son prénom, pourtant porté par quelques millions de personnes et que pourtant elle a déjà oublié. Légitime récrimination toutefois de la part de celui qui protège farouchement son identité et son anonymat et qui est strictement contre toute atteinte à son droit à l'image, prenant toutefois le risque de se déplacer en salon sans cagoule.
Cette photo de D.O.A. discutant avec Pascal Dessaint qui lui explique qu'il a une escarbille sur le nez, respecte donc notre éthique et la déontologie que l'on peut attendre de tout site d'information soucieux de rigueur, même people. Comme on aurait pu le voir, la nouvelle coupe de cheveux de D.O.A. était une des surprises du festival 2010 de Lamballe.

(*) D.O.A. est le pseudo de l'auteur de "Citoyens clandestins" à la Série Noire, nommé DOA ; ce qui signifie Dead On Arrival ou Dead Or Alive, on ne sait plus trop, à moins que cela dépende de l'heure de la journée.

[Festival Polar Noir] LA PEUR !

La PEUR s’est immiscée lors du premier Festival POLAR-NOIR, une trouille incompréhensible, inénarrable, inconnue et pourtant présente, tangible, palpable. Les auteurs ont réagi différemment à cette menace qui planait dans l’air : une conférence obligatoire, disait la rumeur, de Claude Mesplède sur les bottes comparées des cow-boys morts dans les westerns japonais.
Dans l’attente légèrement angoissée (comme Stéfanie Delestré et Laurence Biberfeld –voir photo) de quelque chose qui va leur tomber sur le coin de la gueule, ou bien carrément par le désespoir que tout est foutu (comme Serguei Dounovetz et JB Pouy- voir photo) et qu’une bonne bière ne les protègera même pas de l’horreur.

[Fest. Lamballe] Et j'ai crié alien


La FUREUR DU NOIR, méga festival polar de Lamballe, n’est plus l’évènement, local, régional, national et planétaire qu’il mérite d’être, il est devenu carrément interplanétaire voire intergalactique.
À preuve cette photo, prise par un pauvre neveu uniquement costarmoricain, où l’on peut découvrir des « talent scouts » venus de loin, de très loin, d’ailleurs, pour dénicher des auteurs à traduire dans leurs lointaines contrées from outerspace.
On reconnaît facilement les trois représentants de la Planète Vargasia 12, dits les « gros hommes verts », venus de la galaxie Argh Mespledov 22/11, qui, l’année dernière, étaient déjà là, même s’ils s’étaient, à l’époque, beaucoup plus intéressés au muscadet qu’à la littérature populaire.
À gauche, on reconnaît aussi un attaché de presse venu d’Oppelline, la célèbre planète gazeuse et poilue du système d’Aldebaran, secteur Flohik 67, un peu en retrait et, on l’a appris ensuite, perturbé par le manque de frites au repas du dimanche.
Juste à côté, c’est une éditrice réputée, MC Ober de la Hurley, juste arrivée de Beef 4506, la planète mythique de Mask 22, située dans le système du Chien Bourré, juste à droite dans la galaxie Men/Women.
Personne n’a reconnu le galactique de droite, qui, très mystérieux, est reparti avec les droits numériques de tous les livres de Francis Mizio, sans ne jamais dire rien d’autre à quiconque. On parle, mais c’est une méchanceté, d’un simple envoyé d’Emmaus Jupiter.
Bref, une belle réussite commerciale comme on aimerait en vivre plus souvent.

[Fest. Lamballe] Sciences et vie de la Terre et autres leçons de choses

Une bien belle initiative, couvant depuis plusieurs années dans les cerveaux à neurones embrumés des dirigeants de LA FUREUR DU NOIR, c’est, le dimanche matin, quand il fait beau, c’est-à-dire jamais, le déroulement d’une CLASSE VERTE, à l’ancienne, avec plein de polardeux frigorifiés et se relevant à peine d’une casquette en plomb datant de la veille au soir, traînés en pleine savane bretonne pour découvrir des mines de granit sinistres, détailler quelques plantes locales blindées et admirer, de haut, de très haut, les ravages de la pêche industrielle des coquilles St Jacques pourtant soumise aux quotas européens.
Quand le neveu a pris cette photo, beaucoup des impétrants présents par obligation, ont tenté de se dissimuler dans la foule des élèves. Mais on peut quand même apercevoir Gérard Alle, très élégant dans son imper en peau d’Incardona, Laurence « Geronimo » Biberfeld, avec son chapeau de carbonara (pas la nouille, la révolutionnaire), Christian Roux (qui se demande, mais sourit quand même) Graham Hurley (le quota beef), Pascal Dessaint (Aaaah ! La Nature !)…
Bref, une bien belle initiative comme on aimerait en vivre plus souvent. Cependant, on aimerait pouvoir lire les rédactions qui ont obligatoirement suivi cette virée en pleine fureur paysagiste.

[Festival Polar Noir] Chapeau Crifo !

Il y a une bonne raison pour laquelle, sur cette photo prise par un neveu de ta Tata lors du Festival Paris Noir, Thierry Crifo est flou. Il est simplement en train de dire à Laurent Fétis et Thomas Bauduret : « non, non, non, non, jamais je ne porterai ce genre de galure à la con ! ».
Un bel exemple de courage qu’on aimerait voir plus souvent.

[Jeu Tata] Qui est Fat Nice Monster ?


LA QUESTION ETAIT :
Cette photo, d'un auteur de polar français fameux a été prise le 10 octobre 2010 à l'hôtel Red Three House de Mexico-City (quartier La Condesa) au lendemain d'une représentation de catch phénoménale où l'on vit un homme du public grimper sur le ring et dézinguer un à un les mastodontes... "Fat Nice Monster" ! scandait la foule...

Qui est-ce ? Allez on écrit à Tata Rapporteuse. Y'a un roman à gagner au premier ou à la première qui trouve. (Méfiez-vous des apparences trompeuses...).

(Merci au neveu de Tata qui l'a envoyée après avoir rencontré Fat Nice Monster par hasard à Mexico).

LA REPONSE EST :
Patrick Raynal, qui était en résidence d'auteur à Mexico City.

LE GAGNANT EST :
Un certain Chris, qui a répondu le premier (176 participants ! Ta Tata a été un peu débordée, là) et qui gagne un roman (la réédition de "La Santé par les plantes", de Mizio, chez Après La Lune ; oeuvre périssable qu'il recevra quand il m'aura envoyé son adresse).

A NOTER PARMI LES REPONSES :
Celle d'un certain JB P. qui dit : "Ce qui est drôle, c'est qu'en ce moment il est à Béthune (Le Bourreau de). A Béthune parce qu(il y a de la thune".
Celle d"'un certain H Lecorps qui dit : "Sacré Daeninckx, il a changé".
Celle d'un certain Joseph M. qui dit : "L'ex Super-Neuneu nouveau mannequin de chez Lacoste".

Nouvelle méthode pour Claude Mesplède

En vue de la troisième édition de son Dictionnaire Mondial des Littératures Policières, Claude Mesplède a décidé pour les mises à jour de ses fiches d'adopter une nouvelle méthode, plus low tech que les précédentes : "Je suis un grand cinéphile, collectionneur de films, et en téléchargeant un épisode de Mannix qui me manquait, mon ordinateur a crashé. Comment refaire ma base en étant certain de n'oublier personne ? Cette fois, je fais des croix sur les auteurs, c'est plus sûr".
C'est Sophie Loubière qui a fait les frais de cette nouvelle méthode lors du salon Polar noir : "Normalement j'aurais dû commencer par les A, mais elle au moins, elle avait un stylo", explique Claude Mesplède. "J'ai fait une croix sur la peau, car il est possible qu'elle change de pull dans les prochains mois, et sinon je ne vais pas m'y retrouver".
On ne peut qu'être admiratif devant le travail infatiguable mené par l'ami Claude, qui malgré sa motivation renommée, commence à fatiguer devant l'ampleur de sa tâche : "C'est terrible. des auteurs de polars, y'en a partout ; ils bougent tout le temps. Parfois, je me dis que cela va être sans fin", confie-t-il. Avant d'avouer : "J'en ai plein le dos". A la suite de quoi, Sophie Loubière lui a donc gentiment proposé de passer une radio.

Hervé Claude au festival Polar Noir : "Tata Rapporteuse, c'est la hype"

Si ta Tata se doutait de son influence... ! Ce dimanche 14 novembre, lors du salon Polar Noir, Hervé Claude a fait une déclaration qui la laisse perplexe..., tout en s'adonnant à la photo ci-dessus.
A l'heure où les attachées de presse des maisons d'édition se révèlent impuissantes à faire se distinguer leur poulain dans le torrent médiatique et promotionnel, le choix d'Hervé Claude (se faire des cornes pour la photo) s'avère troublant : vont-ils tous désormais afficher "un truc" pour se différencier ?
"De toute façon, quoi que tu fasses tu te retrouves dans Tata Rapporteuse, alors il faut frapper fort en maîtrisant l'image que tu veux donner". Hervé Claude fort de ce constat a décidé, dit-il, de prendre son image en main, façon "Tata's way". "Je suis un homme de médias. Je sais quel est l'impact sur mon lectorat de sites comme Tata Rapporteuse ultra-fréquentés par les dominants CSP++ : c'est pourquoi désormais je ne me promènerais plus qu'en faisant ce signe. Ca sera ma marque, comme le chapeau d'Amélie Nothomb, la veste en velours de Pouy, l'écharpe de Slocombe".
Des auteurs qui se "logo-isent" jusqu'à devenir des sortes de marques visuelles pour laisser une trace dans l'inconscient du lecteur consommateur ? Si ta Tata se doutait qu'elle participerait de ces dérives ! Jusqu'où vont-ils aller dans la surenchère ?
Allons-nous voir demain Patrick Raynal en tutu ? C'est à craindre (sa passion compulsive pour le Lac des Cygnes est fameuse)... même si ce n'est peut-être pas pour demain. Toutefois lorsqu'on le verra ainsi, Tata vous le montrera, et oui... : on pourra se dire alors, oui, oui, oui... il y a quelque chose qui déconne dans le polar français...

A nos chevaux !

Le bon temps des Trophées 813 vient de passer. Surtout pour les auteurs français qui espèrent, chaque année, avoir cette sorte de Goncourt du polar décerné par les 813 membres de cette glorieuse association d’amateurs, c’est-à-dire 28. Ce qui fabrique, puisqu’il n’y a qu’un lauréat (cette année Dominique Manotti, la femme sur qui s’est assis un cheval), énormément de déçus.
Une des traditions de cette admirable confrérie est de réunir les principaux battus pour que la foule puisse les couvrir de honte et de crachats. Un de nos neveux a bien voulu nous confier la photo commémorative (secrète) de cet événement.
Dans la cour des « Métallos » (Paris), réunis pour ce lynchage sympathique, les six auteurs qui ont failli gagner, mais qui se sont fait niquer à fond par Manotti (surnommée Dominique Au Hara), sont tenus en laisse par Hervé Delouche, le Président de 813.
Nous vous laissons le plaisir de mettre des noms sur toutes ces bonnes bouilles. Une bien belle tradition qui fait honneur à la littérature.

Photo : ©Musée rural de l'Education.

Jean-Hugues et Maud tirés d'affaire !

Décidément les choses s'arrangent pour les auteurs de polar français jusque là frappés de plein fouet par la crise ! Alors que beaucoup songent à la reconversion, un heureux concours de circonstance vient de fournir un emploi salvateur à Maud Tabachnik et Jean-Hugues Oppel et une fois de plus c'est le cinéma comme pour Pouy, Raynal, Villard ou Huet qui arrive à la rescousse.

Le producteur de la future adaptation à l'écran de la BD culte de Richard Brown, Hägar Dünor le Viking cherchait "deux caractères bien trempés pour les rôles principaux. Or, c'est en voyant Oppel ravager récemment l'île de Tahiti avec ses hordes de livres lors d'un salon comme le faisait à sa façon Hägar à la hache sur les côtes d'Irlande que m'est venue l'idée. L'envie d'appeler Maud Tabachnik s'est aussitôt imposée pour le deuxième rôle principal : elle tape dur. C'est presque un rôle de composition."
Ingrid Astier qui était présente également au salon de Tahiti serait pressentie pour le rôle... d'Ingrid, la fille de Hägar le Viking ! "La concordance des prénoms est un signe ! Ingrid Astier en fille de Oppel et de Tabachnik, les gens vont adorer ! Il faut la persuader. Mais Ingrid est tellement encore dans son histoire de brigade fluviale qu'elle préfèrerait incarner Kvack, la canne... On la comprend, mais on espère la convaincre d'abandonner ce projet."
Quoi qu'il en soit, outre la bonne nouvelle pour ces auteurs qui vont avoir enfin quelques revenus, la perspective de voir bientôt sur les écrans des aventures de Hägar The Horrible joués par des auteurs que nous aimons tous, ne pourra que nous réjouir !
En attendant, ta Tata s'est procuré un extrait du story board tiré d'une des planches de la célèbre BD.
Tout cela est alléchant !


[Teasing] Trophées 813 : ça ne va pas être les termites


Ta Tata sait déjà qui a gagné le prix 813 remis le 14 novembre, comment ça s'est passé, et a même déjà la tête des perdants.

Alors ça va tirer dans tous les coins. Ca va être Tata Flingueuse et les éclats dans le décor, ça ne sera pas dû aux termites...

L'affaire Woerth Bettencourt, c'est du léger à côté, croyez-moi les neveux et nièces. Il y a des intérêts gros comme ça -et il est temps que le populo-lecteur sache ce qui se trame sous les couvertures.
L'affaire des SICAV de la tréso, même, c'est rien du tout.
C'est dire.

Rendez-vous ici même, le 15 novembre à 7h du matin.

Pour certains, venez voir votre Tata avec les gilets pare-balles... Elle va défourrailler dru.